Bouger pour apaiser l’anxiété : comment l’exercice physique devient un allié du bien-être mental
Certaines sensations sont si familières qu’elles semblent s’être installées pour de bon. Cette boule au ventre dès le matin. Cette oppression qui limite le souffle. Cette tension de fond qui ne lâche jamais vraiment. Pour beaucoup de personnes vivant avec une anxiété chronique, ces états sont le décor habituel de leur quotidien.
Et si une partie du chemin vers l’apaisement passait par quelque chose de simple, à portée de main, souvent sous-estimé : le mouvement ?
Pas pour “performer”. Pas pour correspondre à une norme esthétique. Mais pour relancer une circulation intérieure. Recontacter son corps autrement. Et petit à petit, retrouver un espace plus calme, plus vivant, plus habité.
Pourquoi l’exercice physique peut transformer l’état d’anxiété
Quand on pense à l’exercice, on pense souvent à un effort physique intense, à une salle de sport, à de la sueur. Pourtant, derrière cette image se cache un phénomène physiologique subtil, et surtout très bénéfique pour celles et ceux qui vivent avec un trouble anxieux.
À chaque mouvement, ton corps libère des substances chimiques naturelles : les endorphines, la sérotonine. Ces “hormones du bien-être” agissent comme des calmants doux et puissants à la fois. Elles diminuent la perception de la douleur, apaisent le système nerveux, régulent l’humeur.
En parallèle, bouger régulièrement aide à diminuer la production de cortisol et d’adrénaline, ces hormones du stress qui alimentent les pics d’angoisse. Résultat : un esprit plus posé, un sommeil souvent amélioré, une sensation de reprendre le pouvoir sur son corps… et sa vie.
Bouger, même un peu, c’est déjà beaucoup
Quand l’anxiété est forte, sortir de chez soi, ou même de son lit, peut paraître insurmontable. C’est le cas de Célia, qui vit recluse dans son appartement, paralysée par ses peurs. L’idée de faire de l’exercice lui semblait hors de propos.
Alors on a commencé autrement. Tout doucement. Pas à pas.
Respirer avant de bouger
Avant de se mettre en mouvement, Célia s’est reconnectée à sa respiration. Assise sur une chaise, elle posait ses mains sur son ventre, et comptait doucement jusqu’à 4 à l’inspire, 6 à l’expire.
Cette respiration profonde a commencé à calmer son agitation intérieure. C’était la première pierre d’un nouveau chemin.
Glisser le mouvement dans la routine du quotidien
Un jour, Célia a décidé de marcher dans son salon pendant les pauses pub de son émission préférée. Puis elle a commencé à faire quelques pas dans le couloir. Ensuite, elle a mis une musique douce et s’est laissée porter par le rythme.
Le mouvement ne vient pas toujours de la volonté. Il peut venir de l’élan, du plaisir, de la douceur.
Trouver une forme de mouvement qui fait du bien
L’exercice n’est pas une punition, ni une performance. C’est une manière de revenir à soi, par le biais du corps.
Certaines personnes vont adorer danser. D’autres préfèreront des étirements au sol, du yoga doux, ou même du jardinage. L’important, c’est de choisir ce qui fait du bien à toi, et non ce qui est valorisé par les autres.
Miser sur la régularité, sans rigidité
Il ne s’agit pas de s’imposer un rythme militaire. Mais de créer un rendez-vous régulier avec ton corps.
Célia s’est fixé un objectif simple : bouger 10 minutes par jour, de la manière qu’elle veut. Et quand ce n’est pas possible, elle ne se juge pas. Elle écoute. Elle ajuste.
Avec le temps, ces 10 minutes sont devenues un repère. Un espace pour elle. Une mini-victoire quotidienne.
Le mouvement comme chemin vers une vie plus vivante
Ce que Célia a découvert — et que tant d’autres découvrent — c’est que le mouvement régulier devient bien plus qu’un outil contre l’anxiété. Il devient un vecteur de transformation intérieure.
En bougeant, on retrouve du lien avec soi, du souffle, une circulation d’énergie. On sort du pilotage automatique. On ressent à nouveau. On devient acteur de sa guérison, à son rythme.
Le plus souvent, les changements ne sont pas spectaculaires. Mais ils sont profonds. Ils s’ancrent. Ils construisent. Et ils redonnent foi en la possibilité d’un apaisement.
Tu n’as pas à faire ce chemin seul·e
Si tu vis avec un trouble anxieux, et que tu sens que ton corps est tendu, figé, ou à vif, il est peut-être temps d’inviter un peu de mouvement dans ta vie. À ton rythme. À ta manière. Dans l’écoute.
Et si tu as besoin d’un accompagnement pour t’aider à poser ces premières pierres, je t’ai préparé un programme spécialement conçu pour cela.
Le Parcours vers la Sérénité est un chemin d’exploration douce et guidée pour retrouver un équilibre entre ton corps, ton mental et ton cœur. Pas à pas, tu y découvriras des outils, des rituels, et des pratiques qui t’aideront à revenir à toi.
Découvre mes accompagnements ici :
https://www.mireilleduhanyan.fr/boutique
Et si tu veux échanger de vive voix, ou me poser une question :
https://www.mireilleduhanyan.fr/contact
Tu n’as pas besoin d’attendre d’aller “mieux” pour commencer à bouger. Tu peux commencer là où tu es. Avec ce que tu ressens. Et c’est déjà immense.
Prends soin de toi, personne ne le fera à ta place
Sereinement,
Mireille Duhanyan
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !