Mireille Duhanyan
Anxiologue / GPS / mentor / ange blanc / copilote / accompagnante …
mes surnoms ne manquent pas !
Anxiologue / GPS / mentor / ange blanc / copilote / accompagnante …
mes surnoms ne manquent pas !
J’accompagne des personnes souffrant d’anxiété au quotidien :
Vous avez un trouble de l’anxiété généralisée, vous vivez mais avec des symptômes désagréables.
Vous souffrez d’une phobie spécifique, comme de la phobie sociale, agoraphobie, peur de conduire ou autres.
Vos TOC vous prennent tout votre temps et vous n’en pouvez plus de subir les rituels chaque jour.
Vous êtes empêchés dans vos moindres mouvements, il vous est impossible de sortir de votre habitation, voire même de votre chambre.
Je suis titulaire d’un master 1 de psychologie clinique, j’ai suivi de nombreuses formations notamment à orientation comportementaliste.
Mon expérience personnelle d’ancienne très grande anxieuse fait que je comprends parfaitement ce que vous vivez, puisque je l’ai vécu moi-même.
J’utilise une approche holistique et humaniste, car prendre la personne dans son entier est indispensable pour mener à bien un travail personnel vers le mieux-être.
Partout !!
La majorité de mes prises en charge se font à distance, par choix. J’aime accompagner les personnes qui ont le plus besoin d’aide car elles sont malheureusement bloquées chez elles.
Il se peut également qu’il n’y ait pas de professionnel spécialisé dans le trouble anxieux proche de chez vous, et je souhaite donc pouvoir vous offrir la chance de retrouver une vie sereine.
Tant que vous avez une connexion internet, je peux vous accompagner !
Aussi loin que je me souviennes, j’ai toujours eu le cerveau qui travaillait. Il n’y avait pas une minute où je n’avais pas une pensée puis une autre et encore d’autres qui ne me venaient pas à l’esprit. Je pensais que cela était normal, on a un cerveau, faut bien qu’il soit en action. Je n’ai appris que bien plus tard qu’en fait non, notre cerveau a le droit de faire des pauses, voire même, cela est vivement recommandé.
J’ai vécu dans une famille très protectrice et de fait, j’ai toujours été très, voire trop, timide. Plus je grandis, plus mon cerveau continue de fumer, sans arrêt et sur tous les sujets possibles. Je me refais souvent ma journée, le soir couchée dans mon lit avant de dormir, et je me dis que j’aurai dû dire cela, agir comme ci ou comme ça. D’ailleurs, le sommeil a toujours du mal à venir, évidemment, quand on n’arrête pas de réfléchir, on ne peut pas se mettre en mode stand bye et endormissement imminent. La fatigue fait souvent le reste. Je me souviens que certains soirs, je suis comme “hors de mon corps“, comme si je volais au dessus de moi. Ça m’amusait voir même, je me disais que c’était chouette de pouvoir flotter ainsi et être si légère ! J’ai compris plus tard que c’était de la dépersonnalisation du fait de mes troubles anxieux !
Plus j’avance dans ma scolarité, et plus cela devient difficile. Déjà, je dois travailler sans relâche sur mes devoirs pour suivre le rythme. si je ne fais que le minimum, je ne retiens rien et c’était la mauvaise note assurée. Je me mettais une pression monstre. J’apprendrais bien plus tard, à 26 ans, c’est dire, qu’en fait j’ai une forte dyslexie et que j’ai toujours compensé ce trouble en bossant dur. Je m’en serai bien passé tiens. Il n’y a rien de plus destructeur que de travailler encore et encore et rentrer avec des notes plus que moyennes, malgré tout ce travail fournis. La confiance en soi en prend un sacrée coup. Et évidemment, les présentations à l’oral deviennent de plus en plus difficile, tremblement, stress, anticipation, les pensées négatives qui fusent dans le cerveau avant, pendant, après, le rougissement devant toute la classe… bon sang que de mauvais souvenirs…
J’ai toujours adoré le contact avec les autres, je suis d’ailleurs la bonne copine, gentille, toujours à l’écoute et disponible en cas de besoin. Mais quand il s’agit de se mettre en avant, aie aie, panique à bord, il n’y a plus personne. Je perds de plus en plus mes moyens. Évidemment, la pression de la réussite fait que je continues ma scolarité tant bien que mal et après de longue année d’acharnement, j’obtiens tout de même un bac+4 !
Cette gentillesse n’a pas toujours été en ma faveur, j’ai malheureusement connu des épisodes pas toujours des plus agréables dans mes fréquentations de jeunesse, qui au final m’a amené à entrer dans le cycle de l’angoisse H24 et l’anxiété au plafond. Mes pensées qui déjà tournaient bien trop souvent autour de ce que les autres pouvaient penser de moi sont devenus envahissantes et impossible à contrôler. Je ne le savais pas mais je n’ai fait qu’alimenter ma phobie sociale qui n’a été qu’en crescendo pour finir par avoir peur de sortir de chez moi. La boule au ventre rien que de penser que j’allais ouvrir la porte.
Quand on est submergé par les pensées comme c’était mon cas, on ne se rend pas compte de l‘énergie que cela bouffe. Il n’y a pas un mouvement, une parole ou une pensée qui ne sont pas mis sous contrôle par moi-même ! J’ai eu des hauts et des bas. Je me forçais à tout de même garder un semblant de socialisation durant mes études et ma vie active. Mais que c’était dur cet auto-contrôle que je m’imposais. En fait, c’était comme si j’étais en danger tout le temps, partout où j’étais, même seule chez moi. Il n’y avait pas un moment de répits. Mon angoisse était au summum de son niveau. Malgré ma vie de famille, j’ai connu les moments d’enfermement quasi total, où seules les sorties plus qu’obligatoires me faisaient bouger, toujours la peur au ventre et tout ce que ça impliquait comme symptômes diverses et variés désagréables…
A 30 ans, une grosse dispute fut un déclic : “Personne ne prendra soin de moi si je ne le fais pas moi-même”. J’en ai pleuré des heures entières, enceinte de mon 3e enfant en plus, hormones en ébullition. Après ces heures de grand désarroi, j’entame mes recherches sur comment me sortir de ce calvaire que je m’afflige depuis ma plus tendre enfance. Je savais que j’étais phobique sociale, je l’avais appris lors d’un stage 8 ans plus tôt mais absolument pas prête pour combattre ce trouble. Je savais également que je devais me tourner vers les TCC (Thérapie comportementale et cognitive) pour que ce soit efficace.
Après des heures de travail intensif, sans jamais rien lâcher, en utilisant les bonnes techniques et progressivement (cette notion est très importante, vous verrez), je me sors de ce cercle vicieux angoisse = fatigue = angoisse et de ces pensées TGV comme j’aime à les appeler. La route fut très difficile, ce n’est vraiment pas simple de combattre ces peurs les plus profondes, on s’en fait des crises de paniques et des angoisses hautes en tout temps, on pense qu’on n’y arrivera jamais, qu’on est un cas isolé et perdu à tout jamais mais il n’en est rien. J’ai continué à appliquer encore et encore et aujourd’hui, je maîtrise complètement mes pensées et je ne suis plus envahie. Comme tout le monde, l’angoisse restera présente dans ma vie, et heureusement, c’est un signal d’alarme vital, mais elle ne sera plus jamais envahissante et incontrôlable. J’en ai fini avec ce trouble (ben oui, ce n’est pas une maladie !!).
A travers ce blog, je vais vous partager ma propre expérience car aujourd’hui, je n’en ai plus honte comme dans le temps. On peut se sortir de l’agoraphobie, on peut sortir de la phobie sociale, de l’hypocondrie, des TOC, ou tout autres troubles de l’anxiété. La phobie n’est pas une fatalité, il suffit juste de trouver les bonnes informations et une grosse dose de motivation et discipline pour s’en sortir.
Aujourd’hui, grâce à ma formation universitaire, mes formations diverses et mon expérience personnelle, qui je dois le dire, reste la plus importante pour aider l’autre qui vit la même chose, je souhaite vous accompagner à vous débarrasser de vos peurs et/ou angoisses et enfin vivre sereinement au quotidien. Les consultations se font en ligne donc de partout dans le monde !
Alors si vous êtes prêt à lire mes 3615malife sur le blog et vous aidez à transformer votre vie, à très bientôt !
Mireille