Pourquoi j’ai choisi d’accompagner
Mon chemin vers l’apaisement a été long, imparfait, fait de lectures, de forums, de recherches, d’essais.
Mais surtout, du jour où j’ai décidé que je ne pouvais plus continuer comme avant.
J’ai toujours été passionnée de psychologie. Déjà à 7 ou 8 ans, je disais que je voulais “accompagner les enfants porteur d’autisme”.
J’ai étudié la psychologie (j’ai un master 1 de psychologie clinique et pathologique), travaillé dans le monde du handicap (AVS), de l’autisme, de la surdité.
Je me suis formée, j’ai exploré les TCC, les comportements humains…
Et puis en août 2011, j’ai eu un vrai déclic : « Prends soin de toi car personne ne le fera à ta place ». J’attendais une main tendue que je n’ai pas eu. J’ai commencé par appliquer mes connaissances en TCC et en parallèle à accompagner des personnes comme moi, à travers des forums, des groupes, des espaces d’écriture.
Petit à petit, ce qui m’avait enfermée est devenu une force.
J’ai inventé ce mot : « anxiologue ». Parce que je ne suis pas seulement thérapeute.
Je suis spécialiste de l’anxiété vécue, traversée, comprise, transformée.
Comment mes accompagnements ont évolué
Au début, je suivais les manuels à la lettre. TCC pur, outils précis, plan rigide.
Mais très vite, j’ai compris que l’humain ne rentre pas dans des cases.
J’ai perdu des patient·es à cause de ça. Parce que je n’étais pas encore assez moi.
Alors j’ai écouté ce que j’aurai aimé avoir et que je n’avais jamais eu : une présence, un soutien écrit, un espace pour déposer dès que j’en ressentais le besoin et non uniquement attendre une séance plusieurs jours après, où l’émotion est déjà descendu et oublié.
J’ai accompagné par téléphone, puis sur un forum personnel, puis par WhatsApp au quotidien.
Toujours avec la même idée : vous soutenir chaque jour, même dans les silences.
Aujourd’hui, je ne fais plus d’accompagnements individuels.
Je propose un programme profond, collectif, ancré, incarné.
Un espace où l’on avance ensemble. Où l’on apprend à se connaître, se comprendre, se respecter.
Un parcours sur 12 mois, parce que l’anxiété ne se traverse pas en une séance.
Un parcours pour toutes celles et ceux qui ne veulent plus “survivre”,
mais retrouver un quotidien vivable, respirable, doux.