Vivre les fêtes sans stress ni culpabilité quand on est anxieux
Il y a des périodes de l’année qui ne laissent personne totalement indifférent. Les fêtes en font partie. À mesure que les décorations apparaissent, que les invitations commencent à arriver et que l’agenda se remplit, quelque chose se tend à l’intérieur. Pour beaucoup, c’est de l’excitation. Pour d’autres, et peut-être pour toi, c’est une fatigue qui s’installe avant même que tout commence, comme si ton corps savait déjà qu’il allait devoir tenir, s’adapter, encaisser.
Quand on vit avec l’anxiété, les fêtes ne sont pas seulement des moments de partage. Elles deviennent souvent des périodes de sur-stimulation, de pression silencieuse et d’attentes implicites. Il y a ce décalage entre ce que l’on montre à l’extérieur et ce qui se passe réellement à l’intérieur, entre l’image de convivialité et la réalité d’un système nerveux déjà à bout. Si tu redoutes cette période, si ton ventre se serre à l’idée des repas, des conversations, des regards et des obligations sociales, alors cet article est pour toi. Non pas pour te dire comment il faudrait être, mais pour t’aider à traverser les fêtes en restant au plus proche de toi-même.
Quand les fêtes réveillent plus de stress que de joie
Les fêtes ont cette capacité particulière à réveiller tout ce qui est sensible, fragile ou encore douloureux. Les relations familiales complexes, les tensions anciennes jamais vraiment réglées, les comparaisons implicites, les remarques maladroites qui glissent sous couvert d’humour, mais aussi cette injonction permanente à aller bien, à profiter, à être reconnaissant.
Lorsque l’on est anxieux, ce contraste est encore plus fort. Tu peux te sentir profondément coupable de ne pas ressentir l’enthousiasme attendu, de préférer le calme à l’agitation, ou d’avoir envie de rester chez toi alors que tout semble t’inviter à sortir, à participer, à faire comme tout le monde. Cette culpabilité s’installe parfois sans bruit, et elle finit par se transformer en pression intérieure, celle de devoir tenir le rôle, ne pas décevoir, faire bonne figure, même quand ton corps t’envoie des signaux très clairs de saturation.
Cette fatigue invisible que personne ne voit
Ce que ton entourage ne perçoit pas toujours, c’est l’énergie que cela te demande. Avant même d’arriver à un repas ou à une réunion familiale, tu as déjà tout anticipé. Les conversations possibles, les sujets sensibles, les remarques qui pourraient surgir, les moments où tu pourrais avoir besoin de t’éclipser. Tu prépares mentalement des réponses, des stratégies, des issues de secours.
Cette fatigue-là est profonde. Elle n’est pas seulement physique, elle est émotionnelle et nerveuse. Tu peux te retrouver à sourire, à acquiescer, à participer, tout en comptant intérieurement le temps qui passe, les minutes avant de pouvoir rentrer, les silences qui te permettront de respirer. Ce décalage entre ce que tu montres et ce que tu ressens peut être extrêmement lourd à porter, et il mérite d’être reconnu sans minimisation.
Arrêter de vouloir plaire à tout le monde, vraiment
Il arrive un moment, pendant les fêtes, où l’on réalise à quel point on s’est oublié. Par habitude, par peur de froisser, par loyauté familiale ou affective, tu acceptes des choses qui te coûtent. Goûter un plat alors que ton corps n’en a pas envie, rester plus longtemps que ce que ton énergie te permet, dire oui alors que tout en toi appelle au repos.
Refuser n’est pas un manque de respect. Dire non n’est pas un rejet. C’est un acte de protection, parfois même de survie émotionnelle. Tu as le droit de poser des limites, y compris pendant les fêtes, y compris avec les personnes que tu aimes. Et tu n’as pas besoin de longues explications pour que ton ressenti soit valable. Une phrase simple, posée, sans justification excessive, peut suffire. Te respecter n’est pas un acte égoïste, c’est une manière de rester aligné avec ce que ton corps et ton esprit peuvent réellement supporter.
Reprendre la main sur ton temps et ton énergie
Les fêtes donnent souvent l’illusion que tout est obligatoire, que les traditions, les repas, les déplacements doivent être honorés coûte que coûte. Pourtant, tu as le droit de choisir. Choisir à quelles invitations tu réponds. Choisir combien de temps tu restes. Choisir de préserver des moments de calme dans ton agenda.
Quand on est anxieux, l’énergie est une ressource précieuse. La dépenser sans conscience finit par aggraver l’épuisement et renforcer l’anxiété. Peut-être que cette année, tu décideras de simplifier, de réduire, de faire moins, mais de le faire en étant pleinement présent. Ce choix n’est ni une faiblesse ni un échec. Il est souvent le signe d’une écoute plus fine de soi.
Quand les imprévus viennent raviver l’angoisse
Même avec les meilleures intentions, les fêtes ne se déroulent jamais exactement comme prévu. Une remarque peut te toucher plus que tu ne l’aurais imaginé, une discussion peut devenir inconfortable, une tension peut s’installer sans prévenir. Lorsque l’on est anxieux, ces moments peuvent déclencher une réaction intense, avec le cœur qui s’accélère, le corps qui se fige, et cette envie très forte de disparaître ou de s’échapper.
Dans ces instants-là, il est essentiel de te rappeler que tu as le droit de te protéger. Tu peux t’éloigner quelques minutes, changer de pièce, sortir prendre l’air, ralentir consciemment ta respiration. Tu n’as pas à rester dans une situation qui te met en difficulté sous prétexte que ce n’est pas le bon moment pour partir ou que cela pourrait être mal interprété. Ton bien-être passe avant les apparences.
S’autoriser des bulles de récupération
Les fêtes ne sont pas faites pour être vécues en apnée. Si tu enchaînes les événements sans t’accorder de pauses, ton corps finira par te le faire payer. Prévoir des moments pour toi n’est pas un luxe, c’est une nécessité. Un moment seul, une promenade calme, un bain chaud, un temps d’écriture ou simplement le droit de ne rien faire.
Ces bulles de récupération te permettent de revenir à toi, de relâcher la tension accumulée et de ne pas te perdre complètement dans l’agitation extérieure. Parfois, ce sont ces instants-là qui deviennent les souvenirs les plus doux de cette période, ceux qui te donnent la sensation d’avoir respecté ton rythme.
La culpabilité, cette invitée silencieuse
Même lorsque tu fais de ton mieux, la culpabilité peut s’inviter. Celle de ne pas être assez présent, assez joyeux, assez disponible. Cette culpabilité est souvent nourrie par des croyances anciennes, par l’idée que tu devrais supporter davantage, faire plus d’efforts, te forcer.
L’anxiété n’est pas un caprice. C’est un état qui demande de l’attention, de la compréhension et de la douceur. Te culpabiliser ne fera qu’accentuer la fatigue et renforcer les symptômes. Et si, cette année, tu essayais de te parler avec la même bienveillance que celle que tu offrirais à quelqu’un que tu aimes profondément ?
Redéfinir ce que les fêtes veulent dire pour toi
Les fêtes n’ont pas une seule définition. Elles n’ont pas à ressembler aux images que l’on voit partout. Tu peux créer ta propre version, plus simple, plus calme, plus alignée avec qui tu es aujourd’hui. Peut-être que pour toi, les fêtes seront synonymes de repos plutôt que de grandes tablées, de qualité plutôt que de quantité, de présence à toi-même plutôt que de performance sociale.
Il n’existe pas de bonne ou de mauvaise façon de vivre cette période. Il existe seulement celle qui te respecte.
Et si tu n’avais plus à traverser ça seul
Si chaque année les fêtes réveillent les mêmes angoisses, les mêmes schémas et la même fatigue, c’est peut-être le signe qu’un accompagnement en profondeur pourrait t’aider à changer durablement ton rapport à ces moments-là. Avec Parcours vers la Sérénité, je t’accompagne pour comprendre ton anxiété, apaiser ton système nerveux, poser des limites sans culpabilité et retrouver une relation plus douce avec toi-même.
C’est un accompagnement à distance, humain, progressif, dans lequel tu n’as pas besoin d’aller bien pour commencer. Tu avances à ton rythme, soutenu, sans jugement, avec des outils concrets et une présence régulière pour ne plus te sentir seul face à ce que tu traverses.
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Un mot pour terminer
Tu n’as pas à te transformer pour mériter la paix. Tu n’as pas à t’oublier pour que les autres soient à l’aise. Tu as le droit de vivre les fêtes à ta façon, même si elle est plus lente, plus silencieuse ou plus intérieure.
Et si cette année, tu choisissais la douceur plutôt que la performance ?
Sereinement,
Mireille







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