Surmonter l’anxiété de performance : se libérer du stress lié aux attentes et à la pression
Quand on vit avec de l’anxiété, la moindre attente peut se transformer en sommet vertigineux. Chaque message non répondu, chaque demande, chaque tâche devient un terrain glissant où s’exprime une peur profonde : celle de ne pas être à la hauteur.
L’anxiété de performance ne se limite pas aux scènes publiques ou aux grands événements. Pour beaucoup, elle se loge dans les gestes du quotidien : répondre à un email, faire un appel, finaliser une tâche. C’est une pression constante, silencieuse, qui ronge l’estime de soi et paralyse l’action.
Mais il est possible de transformer cette relation aux attentes. De retrouver un espace intérieur plus calme, plus juste, plus soutenant. Voici des pistes concrètes pour cela.
Quand l’angoisse de performance prend le dessus
Prenons l’exemple de Carla. Elle travaille en freelance. Chaque nouveau projet, chaque retour client, chaque mail en attente est une source d’angoisse. Elle redoute l’échec, mais plus encore le jugement. Elle repousse les tâches, évite les réponses, s’épuise à vouloir tout contrôler.
Carla n’est pas seule. Derrière ce besoin de bien faire, il y a souvent une peur d’être rejeté·e, une ancienne blessure, une exigence intérieure démesurée. Comprendre cela, c’est déjà commencer à désamorcer la pression.
Revenir à soi pour retrouver de l’espace
Reformuler ses pensées automatiques
Nos pensées créent notre réalité intérieure. Si vous vous répétez que vous allez décevoir, que vous n’êtes pas assez bon·ne, que vous allez échouer, votre corps réagit comme si c’était vrai.
Essayez plutôt de reformuler ces pensées. Passez de « Je vais tout rater » à « Je vais faire de mon mieux, et ce sera suffisant pour aujourd’hui ». Cette bascule n’est pas magique, mais elle allège immédiatement la charge émotionnelle.
Se fixer des objectifs à échelle humaine
Souvent, l’anxiété s’accroît quand on vise trop grand, trop vite. L’idéal devient tyrannique. Apprenez à fragmenter. Un grand projet peut être découpé en petites tâches concrètes. Chaque étape accomplie devient une victoire visible, un point d’appui pour avancer.
Célébrez ces petits pas. Ils ne sont pas des miettes, ils sont la vraie matière du progrès.
Ancrer le corps pour apaiser l’esprit
Le mental anxieux s’agite, anticipe, exagère. Pour calmer ce tourbillon, revenez au corps. Une méditation guidée, quelques étirements, une respiration lente : ces pratiques simples reconnectent au présent.
Carla, par exemple, commence chaque matin par dix minutes de silence. Cela devient son socle, son ancrage. Un rendez-vous avec elle-même pour se poser avant d’agir.
Nourrir un écosystème de soutien
Créer des cercles bienveillants
L’anxiété de performance se nourrit souvent de solitude. Oser parler, oser dire « c’est dur pour moi en ce moment » à une personne de confiance peut tout changer.
Rejoignez un groupe de soutien, trouvez un·e thérapeute avec qui déposer vos peurs. Entendre « moi aussi, je vis ça », c’est comme relâcher une tension ancienne. Vous n’êtes pas seul·e.
Cultiver des routines régulatrices
Une routine bienveillante aide à réguler le système nerveux. Ce n’est pas un emploi du temps rigide, mais une série de repères qui rassurent.
Chaque matin, commencez par une activité qui vous fait du bien. Cela peut être écrire, respirer, écouter une musique apaisante. Cela envoie un signal clair à votre corps : je prends soin de moi.
Ajoutez à cela une alimentation équilibrée, un rythme de sommeil régulier, un peu de mouvement, même léger. Tous ces gestes sont comme des fils invisibles qui tissent un filet de sécurité.
Quelques actions concrètes pour aujourd’hui
Si vous vous reconnaissez dans les réactions de Carla, voici quelques pas simples à poser dès maintenant :
- Identifiez vos déclencheurs : notez ce qui réveille votre stress. Est-ce un appel imprévu ? Une demande floue ? Plus vous connaissez vos points sensibles, mieux vous pouvez les apprivoiser.
- Reformulez les pensées négatives : dès qu’une pensée vous accable, reformulez-la avec douceur. Remplacez l’exigence par du réalisme et de la tendresse.
- Créez une routine d’ouverture de journée : cinq minutes suffisent pour installer un climat intérieur plus paisible. Cela peut être un thé en silence, une phrase positive, quelques respirations profondes.
- Faites-vous accompagner si besoin : il n’y a aucune faiblesse à demander de l’aide. Au contraire. Un regard extérieur peut vous aider à sortir de l’auto-jugement et à trouver des outils ajustés à vous.
Et si vous aviez besoin d’un accompagnement plus profond
Changer sa relation à la performance prend du temps. Cela demande de revisiter certaines croyances, d’apprivoiser son système nerveux, de reposer les bases de son estime de soi.
Mon programme Parcours vers la Sérénité est conçu pour vous accompagner dans cette transformation. À votre rythme. Avec douceur. Avec profondeur. Il vous offre des ressources concrètes, des rituels apaisants, des outils d’auto-compréhension, et une présence soutenante tout au long du chemin.
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Vous n’avez rien à prouver. Vous méritez le repos. Vous méritez de vivre dans un espace intérieur apaisé. Chaque pas que vous faites dans cette direction est précieux. Et je suis là pour vous y accompagner.
Mireille Duhanyan
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