Bien vivre les fêtes quand on est anxieux

Il existe des moments dans l’année qui semblent suspendus, comme une parenthèse entre deux temps forts, et la période entre Noël et le Nouvel An en fait souvent partie. Extérieurement, tout paraît plus calme, les messages se font plus rares, les obligations semblent marquer une pause, et pourtant, intérieurement, quelque chose continue parfois de s’agiter. Pour certaines personnes anxieuses, cet entre-deux ne ressemble pas à un repos, mais à un espace flou, chargé d’émotions contradictoires, où la fatigue de Noël se mêle déjà à l’appréhension de ce qui arrive ensuite.

Si tu ressens une forme de décalage pendant cette période, si tu te sens à la fois soulagé que certaines choses soient passées et inquiet à l’idée de celles qui arrivent, alors tu n’as rien d’anormal. Ton système nerveux, habitué à anticiper, n’appuie pas simplement sur pause parce que le calendrier le décide. Il a besoin d’être écouté, rassuré, accompagné, surtout dans ces moments où tout semble à la fois plus lent et plus intense.

Entre soulagement et tension diffuse

Après les fêtes de Noël, il y a souvent cette sensation étrange de redescente. L’effervescence est passée, les repas se sont enchaînés, les émotions aussi, et le corps commence à montrer des signes de fatigue. Pourtant, le repos n’est pas toujours au rendez-vous. L’esprit, lui, continue de ruminer, de faire le bilan, de se projeter vers le 31 décembre, vers l’année qui arrive, vers ce qu’il faudrait faire, être ou ressentir.

Quand on vit avec l’anxiété, cette période peut amplifier certaines peurs déjà présentes. La solitude peut se faire plus lourde quand le rythme ralentit. À l’inverse, la perspective de nouvelles célébrations peut réveiller une tension anticipée, comme si ton corps se préparait déjà à devoir tenir encore une fois. Tu peux avoir l’impression d’être à contretemps, de ne pas ressentir ce que tu es censé ressentir, et cette impression peut nourrir une forme de culpabilité silencieuse.

S’autoriser à écouter ce dont tu as réellement besoin

Entre Noël et le Nouvel An, il peut être profondément apaisant de te poser une question simple, mais essentielle, que l’on oublie souvent de se poser le reste de l’année : de quoi ai-je vraiment besoin en ce moment. Pas ce qui serait logique, pas ce qui ferait plaisir aux autres, pas ce qui “se fait”, mais ce qui te ferait du bien à toi, ici et maintenant.

Peut-être que ton corps réclame du calme, du silence, des moments sans stimulation, où tu peux simplement ralentir sans avoir à te justifier. Dans ce cas, t’offrir quelques heures pour lire, écouter de la musique, écrire ou simplement ne rien faire n’est pas un luxe, mais une forme de réparation. Et peut-être qu’au contraire, ce qui te manque, c’est un lien simple, une présence douce, sans enjeu, sans grande organisation, juste un café partagé ou une promenade tranquille avec quelqu’un qui te connaît suffisamment pour ne rien exiger de toi.

Il n’y a pas de bonne manière universelle de vivre cette période. Il n’y a que la tienne, et elle mérite d’être respectée.

Alléger la pression autour du Nouvel An

Le passage à la nouvelle année est souvent chargé d’attentes implicites. Il faudrait célébrer, marquer le coup, être entouré, enthousiaste, prêt à tourner la page. Pour une personne anxieuse, cette accumulation de symboles peut devenir pesante, comme si le 31 décembre portait à lui seul le poids de toute une année à venir.

Pourtant, tu as le droit de ne pas avoir envie d’une grande soirée. Tu as le droit de préférer quelque chose de simple, de calme, de familier. Tu as aussi le droit de célébrer à ta façon, en dosant, en arrivant plus tard, en repartant plus tôt, ou même en choisissant de rester chez toi sans que cela soit un échec ou une fuite.

Ce qui compte, ce n’est pas la forme que prend cette soirée, mais la manière dont tu te respectes à l’intérieur. Parfois, se préserver est déjà une façon très profonde de commencer une nouvelle année.

Faire de l’entre-deux un espace de douceur

Cette période entre deux fêtes peut devenir un véritable espace de transition, si tu t’autorises à la vivre autrement. Plutôt que de la remplir ou de la subir, tu peux la transformer en un temps de douceur et de reconnexion. Sans bilan brutal, sans grandes résolutions, mais avec un regard un peu plus tendre sur ce que tu as traversé.

Tu peux, par exemple, prendre un moment pour noter ce qui t’a soutenu cette année, même si cela te semble minime. Tu peux réfléchir à une intention simple pour la suite, non pas quelque chose à accomplir, mais une manière d’être avec toi-même, comme davantage de bienveillance ou moins d’exigence. Tu peux aussi simplement t’accorder des plaisirs modestes, mais réguliers, qui ancrent ton corps dans quelque chose de rassurant et de concret.

Ces gestes, aussi discrets soient-ils, envoient un message clair à ton système nerveux : tu es en sécurité, tu peux ralentir.

Créer ton propre kit de sérénité

Dans les périodes où l’anxiété fluctue, il peut être aidant d’avoir sous la main quelques ressources simples, accessibles, qui t’aident à te réguler quand la tension monte. Cela peut être une playlist qui te fait du bien, un carnet dans lequel déposer tes pensées, une activité manuelle qui te recentre, ou un rituel du soir qui marque une vraie coupure avec la journée.

Ce “kit de sérénité” n’a pas besoin d’être parfait ni complet. Il a juste besoin d’être à toi, adapté à ce qui te fait du bien, et suffisamment simple pour être utilisé même quand l’énergie est basse.

Te rappeler que tu as le droit de vivre cette période à ta façon

Au fond, bien vivre les fêtes, et surtout cet entre-deux souvent oublié, ce n’est pas réussir à ressentir ce que l’on attend de toi. C’est t’autoriser à écouter ton rythme, à poser des limites quand c’est nécessaire, à dire oui ou non en fonction de ce que tu peux réellement offrir sans te perdre.

Tu n’as pas à rentabiliser cette période. Tu n’as pas à la rendre exceptionnelle. Tu as simplement le droit de la traverser avec le plus de douceur possible, en te rappelant que ton bien-être compte, même quand le monde semble te demander autre chose.

Et si tu n’avais plus à traverser ces moments seul

Si cette période réveille chaque année les mêmes tensions, les mêmes peurs, la même fatigue émotionnelle, c’est peut-être le signe que ton anxiété a besoin d’être accompagnée autrement, dans la durée, avec un cadre sécurisant et une présence constante.

Avec Parcours vers la Sérénité, je t’accompagne pour comprendre ce qui se joue en toi, apaiser ton système nerveux, poser des limites sans culpabilité et retrouver un rapport plus doux à toi-même, même dans les périodes chargées émotionnellement comme les fêtes.

C’est un accompagnement à distance, progressif, profondément humain, dans lequel tu n’as pas besoin d’aller bien pour commencer, mais simplement d’avoir envie de ne plus être seul face à ce que tu traverses.

Tu peux découvrir l’accompagnement ici https://www.mireilleduhanyan.fr/parcoursverslaserenite

Et si tu préfères d’abord en parler, poser tes questions ou partager tes hésitations, tu peux me contacter directement https://www.mireilleduhanyan.fr/contact

Un dernier mot pour toi

Tu n’as rien à prouver pendant les fêtes. Tu n’as pas à te forcer à ressentir ce qui ne vient pas naturellement. Tu as le droit de ralentir, de simplifier, de choisir la douceur plutôt que la performance.

Et si cette période devenait, cette fois-ci, un moment où tu te respectes un peu plus que d’habitude ?

Sereinement,

Mireille