Bonjour !

Le trouble de l’anxiété généralisée, ou TAG, est un trouble de l’anxiété, qui touche de plus en plus de monde. Les personnes qui ont un trouble de l’anxiété généralisée s’inquiètent d’une façon excessive et incontrôlable sur des événements de la vie quotidienne. Ils éprouvent des symptômes désagréables, de la fatigue et ont souvent insomnie et difficulté de concentration.

Définition du trouble de l’anxiété généralisée

Nous nous inquiétons tous à propos de sujets comme l’argent, la santé, les relations ou la famille. Les personnes avec un trouble de l’anxiété généralisée sont excessivement préoccupés par ces questions mais aussi par bien d’autres sujets même s’il n’y a pas de raison de s’en inquiéter. Elles se sentent anxieuses et s’inquiètent la plupart du temps et pas seulement dans des situations communes comme passer un examen ou parler en public. Elles peuvent être préoccupées par le simple fait de comment va se dérouler la journée et anticipent toujours de façon négatives ce qui risquent de se passer. Les anticipations peuvent également handicaper une personne dans ses taches quotidiennes.
Généralement, on parle de trouble de l’anxiété généralisée quand cela fait plus de 6 mois que vous êtes dans cet état d’inquiétude permanente et sur tous les sujets même les plus mineurs.
Le TAG peut être accompagné de phobie sociale voire même se modifier en agoraphobie quand les personnes commencent à éviter des situations.
Les personnes ayant un trouble de l’anxiété généralisée ont conscience du caractère excessif de leurs inquiétudes mais n’arrivent plus à les contrôler.

Cause du trouble de l’anxiété généralisée

Les troubles de l’anxiété généralisée peuvent être courant au sein d’une même famille, cependant, nous ne connaissons pas les causes exactes qui fait que certains membres en sont touchés et pas les autres. Les recherches indiquent que plusieurs parties du cerveau sont impliquées dans la peur et l’anxiété. En faisant passer des IRM à des agoraphobes, on a pu voir que leur amygdale était en hyperactivité, surement dû au fait des nombreuses anticipations. Certaines recherches mettent en avant des facteurs génétiques. Vraisemblablement, au sein d’une famille, le facteur environnemental rentre en jeu et le conditionnement social est une des causes du développement du trouble anxieux.

Symptômes du trouble de l’anxiété généralisée

D’une manière générale, les personnes avec un TAG n’arrive pas à se débarrasser de leurs préoccupations, qui plus est le fait de savoir que ces anticipations sont disproportionnées font qu’elles s’alimentent et viennent d’autant plus en tête. Elles ont du mal à se détendre, sursautent facilement et ont des difficulté à se concentrer. Les difficultés à dormir sont également le lot des personnes avec un TAG comme insomnie, difficultés à s’endormir ou à rester endormi.
Les symptômes physiques qui accompagnent souvent l’anxiété sont similaires à ceux de tous les anxieux, notamment la fatigue, les tensions et douleurs musculaires, des difficultés à avaler et des pertes d’appétit, des tremblements, l’irritabilité, des sueurs, des maux de tête, des nausées, des vertiges ou étourdissements, envie d’uriner ou aller à la selle fréquemment…etc… Comme je l’ai dis, la liste peut être tellement longue et chaque personne va vivre un symptôme différemment d’une autre car elle lui fera plus ou moins peur.
Ce trouble se développe doucement. Le TAG touche autant les hommes que les femmes. Cela peut débuter assez tôt durant l’enfance, l’adolescence ou à l’âge adulte. L’intensité des anticipations, et donc des symptômes, varient en fonction des périodes plus ou moins stressantes que vous vivez. Durant les périodes les plus calmes, les personnes avec un trouble de l’anxiété généralisée gardent un rythme de vie plus ou moins ordinaire et continue d’aller travailler. Mais parfois, elles peuvent ressentir des difficultés à faire des activités quotidiennes même si elles n’évitent pas spécifiquement la situation.

Traitement du trouble de l’anxiété généralisée

Le meilleur traitement d’un trouble anxieux en générale reste les TECC. Vous pouvez lire sur ce blog les divers articles qui vous expliquent pourquoi les TECC restent à ce jour la meilleure prise en charge. Pour résumer, les personnes entamant ce type de thérapie apprennent différentes façon de réagir à leur pensées négatives débordantes et qui sont irraisonnés, et apprennent à se comporter sans anticipations dans des situations quotidiennes.

Personnellement, je ne suis pas pour la médication pour les personnes phobiques, mais parfois, quand le trouble prend des proportions trop élevées, cela peut être une béquille temporaire, sachant que le sevrage peut être bien plus long que la thérapie elle-même ! Un sevrage d’antidépresseur ou d’anxiolytique ne se fait pas en quelques semaines mais bel et bien en plusieurs mois. Et quoi qu’il arrive, la médication ne fera que camoufler et surement pas résoudre le problème des pensées mémorisées. Il faut travailler en profondeur sur le cognitif et non pas en surface comme le fait un médicament de ce type.

La thérapie émotionnelle, comportementale et cognitive est une thérapie pro-active et la personne qui a un TAG doit avoir la volonté d’affronter enfin ses peurs. Cela se fait de façon vraiment très progressive, il n’y a pas de mise en situation violente et on attend que la crise passe, non. Apprendre à identifier ses peurs de façon croissante et établir un plan d’action durant les consultations permet doucement mais durablement de mettre en place les bonnes informations dans la mémoire et de ne plus réagir avec une réponse de « fuite ou de lutte » face à un stimulus qui n’en a pas la vocation.

A bientôt !

Mireille

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