Qui peut avoir un TOC ?
Le trouble obsessionnel-compulsif peut apparaître dès le plus jeune âge. La grande majorité semble diagnostiqué à la majorité, autour de 18-20 ans.
Les symptômes sont fluctuants durant les différents cycles de vie, ils peuvent être parfois totalement inexistants et parfois complètement handicapants au quotidien.
Le TOC touche aussi bien les hommes que les femmes. La classe sociale ou le niveau d’intelligence d’une personne n’a pas d’incidence sur l’apparition d’un TOC ou non.
Si le TOC prend de la place au quotidien, il peut empêcher les personnes de travailler ou de simplement effectuer les tâches du quotidien car les rituels prennent tout le temps de la journée. Il est possible de faire de l’évitement de situation pour ne pas à avoir à effectuer le rituel, mais généralement, les personnes s’y retrouvent très vite confrontés à nouveau. Malheureusement, l’alcool ou la drogue est un échappatoire pour certaines personnes, mais cela ne fait qu’empirer la situation.
Pour illustrer, pour ceux qui connaissent la série “Monk”, un policier de San Francisco qui a développé des TOCs du fait de son enfance malheureuse, il ne touche pas les personnes qui l’entoure et a toujours une lingette à porté de main, il touche obligatoirement les antennes des voitures qu’il croise, parmi tant d’autres TOCs.
La thérapie émotionnelle, comportementale cognitive (TECC) pour le TOC
La première chose à faire et de parler de vos symptômes à votre médecin traitant. Il sera le plus à même de faire un examen clinique précis et d’écarter d’éventuelles autres causes des symptômes que vous ressentez. S’il le juge nécessaire, il vous guidera vers un spécialiste ou un thérapeute.
Votre médecin peut vous prescrire une médication pour gérer ce trouble. Généralement, ce sont des antidépresseurs ou des anxiolytiques. Idéalement, on préconise de ne pas poursuivre ces traitements sur le long terme mais il s’avère que dans la réalité, c’est malheureusement le cas. Ne vous formalisez pas sur ce point, dites vous que ce médicament est une béquille temporaire et que vous pourrez faire un sevrage progressif une fois le TOC bien diminué ou disparu.
Pour ceux qui ont parcouru mon blog, vous vous doutez que je vais vous préconiser la TECC pour traiter ce trouble obsessionnel-compulsif. La gestion de l’anxiété et du TOC étant similaire, la thérapie émotionnelle, comportementale et cognitive va permettre de comprendre le fonctionnement du TOC, de savoir comment analyser, agir et réagir face aux obsessions et aux compulsions et de se sentir moins anxieux face à la situation anxiogène. La seconde partie de la thérapie permet de s’exposer et de prévenir le trouble du comportement de façon très progressive.
Je vous propose cet accompagnement de chez vous, depuis votre ordinateur. Ne restez pas seul face à cette détresse que procure cette prison qu’est le TOC. J’ai moi même vécu des années avec de multiples TOCs et grâce à la TECC et la disparition de mes pensées négatives, aujourd’hui, je ne suis plus handicapée dans mon quotidien.
A bientôt !
Mireille